Livre : « Se le dire enfin » d’Agnès Ledig

Note : 9 / 10

Éditions J’ai Lu
512 pages

Quatrième de couverture :

De retour de vacances, sur le parvis d’une gare, Édouard laisse derrière lui sa femme et sa valise. Un départ sans préméditation. Une vieille romancière anglaise en est le déclic, la forêt de Brocéliande, le refuge. Là, dans une chambre d’hôtes environnée d’arbres centenaires, il va rencontrer Gaëlle la douce, son fils Gauvain, enfermé dans le silence d’un terrible secret, Raymond et ses mots anciens, Adèle, jeune femme aussi mystérieuse qu’une légende. Et Platon, un chat philosophe. Qui sont ces êtres curieux et attachants ? Et lui, qui est-il vraiment ? S’il cherche dans cette nature puissante les raisons de son départ, il va surtout y retrouver sa raison d’être.

Mon avis :

Cela faisait un moment que je l’avais dans ma bibliothèque sans prendre le temps de l’ouvrir.
Ce livre m’a fait du bien, j’ai aimé découvrir cette belle forêt de Brocéliande avec les mots d’Agnès Ledig.
Édouard laisse en plan sa femme et sa vie d’avant sur le quai de la gare en partant dans le bus qui emmène cette vieille romancière vers la forêt de Brocéliande dans un gite tenu par Gaëlle. Est-ce bien de tout plaquer du jour au lendemain ? L’élément déclencheur une lettre qui a poussé Édouard à franchir le pas. Une lettre bien mystérieuse !
Édouard va découvrir au fur et à mesure ce qu’il souhaite vraiment dans sa vie que se soit personnel et professionnel. Il se relira à sa première passion qui le hantait quand il était plus jeune et qu’il a vite abandonné avec sa femme et sa vie parisienne.
On s’attache à chacun des personnages avec leurs secrets que l’on découvre au fur et à mesure de notre lecture. J’ai beaucoup aimé la bienveillance des personnages je me suis senti en sécurité en le lisant et dans une bulle de coton.
Nous prenons un grand bol d’air dans ce roman qui nous donne envie de nous balader dans la nature, dans la forêt et aussi prendre le temps des choses, de la vie.
J’aime beaucoup la plume d’Agnès Ledig et ce roman confirme mon ressenti pour son écriture, sa bienveillance.