Livre : « Le sourire aux livres » de Cynthia Kafka

Note : 9 / 10

Éditions Charleston
320 pages

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Quatrième de couverture :

Carpe Diem. Sur la couverture du carnet qui abrite ses pensées, les mots en lettres brillantes narguent Alexia. À 14 ans, le temps où elle pouvait « cueillir le jour » lui semble très loin. Depuis l’accident de voiture qui lui a arraché sa mère, son beau-père et ses deux demis-frères elle vit chez son père qu’elle connait à peine au fin fond de la Dordogne.
Quand ses copains d’école se rêvaient pompier ou footballeur, Greg n’avait déjà qu’une idée en tête : construire des cabanes dans les arbres. Un rêve d’éternel enfant qu’il est resté – alors comment pourrait-il en élever un, d’enfant, surtout cette adolescente carapacée dans son deuil et son malheur ? Peut-être avec l’aide d’Ida, une retraitée au verbe haut et de Solène, cette jeune femme solaire et bienveillante qui a la manie étrange de répertorier les boîtes à livres de France…
Un roman émouvant et lumineux porté par des personnages que tout oppose, mais qui vont apprendre à se découvrir, à se soutenir, et à avancer ensemble.

Mon avis :

J’ai rencontré Cynthia Kafka lors de la « garden party » Charleston 2023 qui m’a gentiment dédicacé son roman avec beaucoup d’humour. Pour ma part je ne suis jamais à l’aise en découvrant les auteurs dans la réalité. Je ne sais pas quoi leur dire, j’ai peur de dire n’importe quoi. Bref une dédicace qui est partie dans tous les sens et qui restera dans mes souvenirs joyeux.

Avec ce roman j’ai découvert la plume de Cynthia Kafka et j’ai aimé. De suite on est pris dans l’histoire, on s’attache aux personnages. C’est un roman où nous sommes dans la peau de chaque personnage dans différents chapitres. Ils ont chacun des blessures du passé et ils vont se guérir, panser, avancer, s’aider à grandir ensemble.
C’est un roman où j’ai eu du mal à quitter ses personnages.

Dans celui-ci on y parle de deuil (sous différentes formes si on peut le dire), de résilience. Les personnages vont apprendre à vivre sans leurs proches qu’ils ont aimés ou sans leurs rêves d’enfant. Même-si la vie nous joue parfois de sales tours il faut croire en ses rêves et ce roman nous le montre encore une fois.

On y découvre aussi l’amour des livres et qu’ils peuvent nous faire du bien dans les moments douloureux. Et je sais ce qu’il en est, après avoir perdu mes deux grands-mères en l’espace de deux mois en 2017 je me suis réfugiée dans la lecture. Des mots pour apaiser nos maux.

Des chapitres courts comme j’aime et un roman pleins de poésie. C’est joliment écrit ! Ce roman m’a donné envie de découvrir les autres romans de Cynthia Kafka.

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