Livre : « Né sous une bonne étoile » d’Aurélie Valognes

Note 9.5 /10

Quatrième de couverture :

A l’école, il y a les bons élèves modèles… et il y a Gustave.
Depuis son radiateur au fond de la salle, cet éternel rêveur scrute avec curiosité les oiseaux dans la cour ou les aiguilles de la pendule qui prennent un malin plaisir à ralentir chaque jour. Il aimerait rapporter des notes presque parfaites à sa mère, mais ce sont surtout les convocations du directeur qu’il collectionne pendant les cours. Pourtant, Gustave travaille avec acharnement durant tous les soirs. II passe plus de temps sur ses devoirs que la plupart de ses camarades, mais contrairement à Joséphine, sa grande sœur pimbêche et première de classe, cela ne rentre pas dans l’ordre. Pire, certains professeurs commencent à le prendre en grippe et à le croire fainéant.
Parfois, il suffit d’un rien pour qu’une vie bascule du bon côté… Un roman universel, vibrant d’humour croustillant et d’émotion constante.

Mon avis :

J’ai particulièrement été touchée par ce roman car Gustave c’était moi petite. Des grosses difficultés scolaires, l’orthophoniste, le « qu’est-ce que l’on va faire de toi », le « votre fille est incapable de faire une quatrième générale se sera de nouveau le redoublement », la perte de confiance en moi.

Gustave est un petit garçon rêveur et non un cancre comme certains adultes mettent une étiquette pour certains élèves. Il rencontre des instituteurs et institutrices ou à l’école il faut écouter et arrêter de poser des questions, ne pas être curieux. Mais ce n’est pas comme ça que les enfants apprennent le mieux ? Certains professeurs ne prennent pas le temps car il y a « un programme à suivre ». La bienveillance pour certains professeurs, instituteurs est aux abonnés absents.
Quel dommage de dénigrer ces enfants « rêveurs » qui ne sont pas comme les autres, qui sortent du rang, qui ne sont pas comme on voudrait. Après tout ce sont des enfants pourquoi le système scolaire ne s’adapterait pas aux enfants et non au programme ! Laissons-les rêver avant que leur insouciance ne les quitte.
Poser des questions est mal vu par les professeurs de Gustave. Quelle horreur, bien au contraire c’est qu’il s’intéresse et voudrait approfondir dans sa façon de compréhension.
Le petit garçon se sent incompris et on le comprend. Les adultes ne se rendent pas compte de l’impact que nous avons sur les enfants, les adultes de demain dans nos paroles et gestes. Les conséquences aussi par rapport aux camarades de classe. Gustave est dénigré par ses professeurs alors ses camarades en font autant.
On met les enfants dans des « cases » alors que l’on construit les adultes de demain.
Je me souviens qu’à l’école on me traitait de « bouseuse » car mes parents sont agriculteurs. Mise de côté et ce qui n’était pas en ma faveur c’était ma timidité, ce manque terrible de confiance en moi qui m’a ruiné mes années scolaires. Car on estimait que n’était pas forte à l’école, mauvaise alors on m’a mise dans la case de « bon à rien ».
Je me suis retrouvé dans une classe avec des « perturbateurs ». Et on m’a incité à faire un métier avec peu d’études et qui recrute sans soucis.
Comme je comprends mes parents, a l’époque on ne savait pas qu’un petit pourcentage d’élèves avec des difficultés scolaires pouvait avoir en fait un trouble de l’apprentissage comme la dyslexie par exemple.
Je me souviendrais longtemps de cette convocation dans le bureau du proviseur avec ma maman. J’étais en cinquième et j’avais redoublé mon CP et ma sixième  et on m’a fait comprendre que j’étais incapable de faire une quatrième générale. Je l’ai subi comme une humiliation à l’époque et c’est comme ça que je me suis refermé comme une huître.
J’étais dans une école privée et certaines écoles  n’aiment pas garder les « mauvais » élèves. Cela fausse leurs statistiques !
j’étais une élève comme Gustave où je devais travailler plus que les autres pour essayer de m’en sortir.
Mais comme Gustave j’ai été entouré de personnes bienveillantes, de professeurs qui ont cru en moi qui m’ont tendu la main.
Et là de suite je pense à Mr. Boisard qui a cru en moi et qui m’a soutenu pour repasser mon BAC pro d’hôtellerie restauration. Un énorme merci grâce à son aide, son soutien j’ai réussi à avoir mon BAC en candidat libre.
Merci à tous ses professeurs qui m’ont aidé et mon entourage qui m’ soutenu comme ils l’ont pu. Merci à ma tante pour ses cours particuliers de mathématiques.
Ce roman m’a beaucoup émue car il a fait écho à ce que j’ai vécu à l’école.
Ce livre est a lire parents et même dans le milieu scolaire. Non les enfants ne sont pas des bons à rien ils ont juste peut être un soucis d’apprentissage.

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3 commentaires sur “Livre : « Né sous une bonne étoile » d’Aurélie Valognes

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