Note : 9 / 10
Edition Albin Michel
236 pages
Quatrième de couverture :
Personne ne connaît vraiment Vanda, cette fille un peu paumée qui vit seule avec son fils Noé dans un cabanon au bord de l’eau, en marge de la ville. Une dizaine d’année plus tôt elle se rêvait artiste, mais elle est devenue femme de ménage en hôpital psychiatrique.
Entre Vanda et son gamin de six ans, qu’elle protège comme une louve, couve un amour fou qui exclut tout compromis. Alors quand Simon, le père de l’enfant, fait soudain irruption dans leur vie après sept ans d’absence, l’univers instable que Vanda s’est construit vacille. Et la rage qu’elle retient menace d’exploser.
Grand Prix de Littérature policière pour L’été circulaire, Marion Brunet déploie tout son talent dans cette magnifique tragédie contemporaine qui mêle la violence sociale à la grâce d’une écriture sensible et poétique. Un poignant portrait de femme et de mère où l’intime rencontre la brutalité de notre société.
Mon avis :
Deuxième roman de Marion Brunet que lis et j’avoue que celui-ci est mon préféré.
Elle m’a émue aux larmes deux fois, deux passages où la réalité de la vie m’a frappé.
Vanda n’est pas méchante et fait ce qu’elle peut pour s’en sortir avec son fils Noé ou bulot comme elle le surnomme. Elle ne demande rien à personne, elle est brute de coffre comme on dit. Elle est sans filtre elle dit ce qu’elle pense comme ça vient et parfois ça peut vite déraper et changer sa vie et celle de Noé.
Ce roman est puissant par les mots et la force de leur amour, mère-fils.
On s’attache vite à eux.
J’ai moins aimé le personnage de Simon, lui qui revient dans sa ville natale et qui est prêt à s’approprier Noé car il pense que Vanda fait n’importe quoi.
Ce n’est pas de sa faute à Vanda elle est comme ça, vraie.
Je n’ai pas aimé son intrusion dans leur vie.
Ce roman est beau mais attention si vous êtes maman comme moi préparer les mouchoirs car pour moi il a été bouleversant.
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