Livre : « Les choses qu’on dit » de Mathou

Note : 9 / 10

Robert Laffont
224 pages

Quatrième de couverture :

Léa pensait avoir des parents comme tout le monde.
Mais chaque famille cache un secret, et celui aujourd’hui révélé lui fait l’effet d’une explosion.
La vie de Léa bascule le jour où son père lui révèle le secret de son enfance. La colère qui monte va bien au-delà de ce qu’elle attendait. À un moment décisif de sa vie, Léa va devoir trouver les mots pour se sauver elle-même. Et si parler à nos parents était une question de survie, que leur dirions-nous ?

Mon avis :

J’ai eu le privilège de recevoir en avant-première Les choses qu’on dit, le tout premier roman de Mathou. Et autant vous dire tout de suite : c’est une véritable pépite.

Je connaissais déjà Mathou pour ses illustrations pleines de tendresse, d’humour et de bienveillance. Mais là… elle m’a bluffée. Avec ce roman, elle réussit à poser des mots justes, sensibles et puissants sur des maux que beaucoup d’entre nous portent, souvent en silence.

Léa, c’est un peu moi. C’est un peu nous toutes.

Léa, l’héroïne, est une jeune femme dans laquelle je me suis reconnue à plusieurs reprises. Elle est femme, maman, créative, pleine de rêves mais aussi de blessures invisibles. Elle a cette force fragile qu’on connaît bien, celle de continuer malgré les doutes, de porter des choses qui ne lui appartiennent pas toujours.

Elle a toujours voulu travailler pour elle, être libre, créer à sa manière. C’est aussi mon rêve. Et ça m’a émue de lire cela, comme un clin d’œil de l’univers.

Des prises de conscience qui résonnent

Au fil de ma lecture, j’ai eu plusieurs moments où j’ai dû poser le livre pour respirer. Parce que certains passages faisaient remonter en moi des prises de conscience puissantes : sur l’éducation, sur les non-dits familiaux, sur ces fameux « bagages » que nos parents nous transmettent sans le vouloir, et qu’on traîne longtemps sans comprendre pourquoi on se sent si lourde parfois.

C’est un roman qui m’a remuée, mais dans le bon sens. Qui m’a permis de réfléchir, de me poser, de regarder certaines choses sous un autre angle. Et j’aime ces lectures qui ne me laissent pas intacte.

Quand le corps parle à notre place

L’un des thèmes forts du roman, c’est le lien entre le corps et l’esprit. Ce moment où le corps prend le relais, où il nous fait comprendre qu’on ne peut plus faire semblant. Ce sujet m’a profondément touchée. Parce que parfois, on garde tout à l’intérieur, jusqu’à ce que ça explose. Et Mathou décrit cela avec une justesse incroyable.

Merci Mathou, pour tes mots à nos maux

Il y a tant de douceur, de pudeur, d’authenticité dans ce roman. On sent que Mathou a mis beaucoup d’elle dans cette histoire. C’est son histoire aussi, et c’est sûrement pour cela qu’elle sonne si vrai.

Je referme ce livre avec une immense gratitude. Pour cette lecture, pour ce miroir tendu, pour ce souffle d’espoir. Parce qu’après les révélations, après les larmes, il y a la reconstruction. La liberté. Et la création.

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💡 En résumé :

• Un roman sensible, profond et authentique
• Une héroïne dans laquelle on se reconnaît
• Des thématiques fortes : la famille, les secrets, la transmission, la quête de soi, l’écoute de son corps
• À lire absolument si vous aimez les romans qui font du bien… et qui font réfléchir

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🔖 Et vous, avez-vous lu ce roman ? Vous reconnaissez-vous dans Léa ou dans ce qu’elle traverse ? Dites-moi tout en commentaire, j’adorerais en discuter avec vous. 💬

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