Quatrième de couverture :
« Quand ma fille Juliette s’est suicidée, j’ai été dévastée, anéantie. Pourquoi une jeune fille de quatorze ans décide-t-elle de mettre fin à ses jours ? Je me suis sentie totalement coupable, je n’avais pas su protéger ma fille. Comment survivre à la mort de son enfant ? » Par cette lettre ouverte à sa fille, l’auteur exprime comment elle a apprivoisé l’absence, le silence, la souffrance ainsi que le sentiment d’impuissance éprouvés suite à sa disparition. Comment elle a découvert en elle une force inconnue mais surtout a appris à se reconnecter à des émotions enfouies, à la confiance en soi et à la bienveillance. « Même si la tempête s’est calmée, si les vagues de fond sont de plus en plus éloignées, je sais que le chemin n’est pas fini, il faut énormément de temps pour faire le deuil de son enfant. Il faut accepter notre impermanence. »
Mon avis :
Je remercie tout d’abord les Editions Flammarion et en particulier Silvana Bergonzi pour l’envoi de cet ouvrage pour que je puisse ensuite en parler sur mon blog.
Un livre où j’ai beaucoup pleurer, j’ai dû faire plusieurs pauses lors de ma lecture.
Moi qui suis maman également cela m’a touchée et impactée de ce que Fabienne a écrit.
Cette maman a eu une force insurmontable pour remonter ainsi dire la pente pour ses deux filles aînées. Je suis sûre que l’on ne fait jamais son deuil de son enfant et les dates « anniversaires » sont toujours autant douloureuses.
Etant surveillante dans un collège j’ai vécu en extérieur le suicide d’un collégien que j’ai très peu connu car c’était ma première année dans ce collège. En lisant cet ouvrage j’ai repensé à sa maman l’enfer qu’elle a du vivre et qu’elle doit vivre encore aujourd’hui.
En tant que maman quand mon fils et mes autres enfants si j’en ai d’autres bien sûr je leur parlerai de ce mal-être en tant que adolescents, cette période si difficile a surmonter mais qu’il est possible de le faire ensemble. Je laisserai surement ce livre en vue dans cette période pour qu’ils puissent le lire également.
Fabienne soulève bien dans son livre, nous adulte nous sommes là pour eux. Ces jeunes qui ne comprennent pas ce qu’ils leur arrivent, e chamboulement dans leur vie et leur déception amoureuses.
En lisant ce livre nous accompagnons Fabienne pendant un an et demi qui décrit son quotidien à Juliette depuis sa disparition.
Elle a réussi à trouver une épaule sur qui se poser, un soutien vers Patrick Poivre d’Arvor qui a perdu également sa fille Solenn.
Un récit poignant mais réel.
Toutes les mamans et adolescents devraient lire ce livre.