Editeur : Fayard
360 pages
Note 9/10
Quatrième de couverture :
L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.
L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.
Avec une infinie justesse et beaucoup d’humour, Virginie Grimaldi déroule le fil de leur existence et nous invite à partager leurs joies et leurs angoisses, mais aussi les souvenirs, les rêves et les espoirs.
Mon avis :
Virginie est une magicienne car elle sait nous mettre dans tous nos états avec ses livres, ses histoires.
Tantôt on est mort de rire car j’adore l’humour de Virginie Grimaldi, tantôt on pleure car on se sent dans la peau du personnage, elle sait mettre beaucoup d’émotions dans ses romans.
La dernière fois que j’avais lu le dernier de Virginie Grimaldi « Quand nos souvenirs viendront danser » j’ai été un peu déçue car j’ai lu tellement d’avis et de vidéo que je lui avais mis la barre beaucoup trop haut et il n’a pas été à la hauteur. Et pourtant il est tellement beau comme tous ceux qu’à écrit Virginie Grimaldi.
Dans ce roman on suit les aventures de Lili qui devient maman avant l’heure. On la suit au fil des jours avec la peur de perdre sa fille à tout moment, les larmes, les petites victoires en néonat.
On suit également Elise, qui est une maman divorcée et où les enfants ont quitté le nid. Elle se retrouve seule dans son appartement sans ses habitudes avec ses enfants. Elle ne sait plus comment tuer le temps sans les siens. Et se retrouve avec le chien de son fils prénommé Edouard.
Ce roman, je l’ai adoré, dévoré qui aborde le sujet de la parentalité mais aussi nos relations avec le monde qui nous entoure.
Voici quelques extraits du livre que j’ai beaucoup aimé et qui m’ont fait écho :
« On dit qu’il est impossible de prendre la douleur des autres. Cest vrai. Ce serait formidable, si on pouvait la confier momentanément à quelqu’un, le temps de reprendre son souffle, ou la partager pour en distribuer des petits bouts autour de soi. Néanmoins, chaque soutien, chaque présence est une béquille sur laquelle on peut prendre appui, quand on vacille.«
« Il n’est pas le seul à avoir brillé par son absence. Plusieurs amis sont portés disparus depuis ta naissance. C’est décevant, mais ce que je retiendrai, ce sont toutes ces personnes qui se sont révélées. »
« Un jour, je te parlerai de ces personnes qui ne font que traverser notre vie, mais la marquent à tout jamais. Un jour, je te raconterai ces rencontres éphémères indélébiles. »
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