Note : 9 / 10
Les Escales
336 pages

Quatrième de couverture :
Tumultueuse et pleine d’espoir : une histoire de famille, d’amour et d’amitié pendant la Seconde Guerre mondiale.
Été 1941. Les Brodsky, une famille juive originaire de Russie, ont fui la zone occupée et la menace nazie pour se réfugier dans le sud de la France. Mais, brutalement rattrapés par les nouvelles lois de Vichy, ils se retrouvent en résidence forcée à Saint-Girons, au pied des Pyrénées, dans une grande demeure délabrée.
Peu à peu, la vie s’organise. Esther, l’aînée des enfants de la famille, rencontre Clara. L’heure est à l’adolescence, aux premiers émois et aux grandes amitiés. C’est également le temps de l’engagement dans la Résistance, des luttes pour survivre, mais aussi des rafles… Dans la tourmente, Esther et Clara feront tout pour rester maîtresses de leur destin. Mais c’est compter sans la brutalité de l’Histoire.
Des décennies plus tard, la petite-fille d’Esther, Deborah, surprend sa grand-mère qui, dans un moment d’égarement, crie un prénom : Clara. Mais lorsqu’elle la questionne, Esther se mure dans le silence. Troublée, Deborah va alors tenter par tous les moyens de reconstituer l’histoire de sa famille et de remonter le fil de ce passé si longtemps gardé secret.
Mon avis :
J’ai eu la chance de découvrir ce roman en avant-première lors d’une lecture commune avec différents lecteurs par les Escales que je remercie chaleureusement. Et cerise sur le gâteau nous avons eu le droit suite à cette lecture de rencontrer l’autrice Julie Printz lors d’une visio pour pouvoir échanger avec elle et poser nos différentes questions.
C’est un roman découpé en 4 parties. J’ai donc réalisé mon avis en 4 parties. C’est un roman tiré de faits réels et avec beaucoup de recherches. L’autrice Julie Printz a réalisé un travail fabuleux autour de ce livre. Nous apprenons plein de choses lors de cette guerre.
Dès le prologue, l’autrice nous pose le décor. Nous découvrons dès le premier chapitre trois générations qui se réunissent dans une maison. On sent que les trois femmes ont une retenue les unes envers les autres. Et on se demande ce qui peut bien se cacher. Nous découvrons par la suite Esther la grand-mère en 1941 lors de la seconde guerre mondiale. On y découvre ses parents, ses deux frères ainsi que ses grands-parents maternels. La famille d’Esther fera la rencontre des Deumier qui deviendront leurs amis.
Dans la deuxième partie Esther va à sa nouvelle école à Saint-Girons avec ses frères où ils espèrent y rester. Esther se fera de nouveaux amis dont Clara qui fait partie de la communauté juive également. Mais celle-ci a un sacré caractère. La famille d’Esther rencontrera d’autres personnes de leur communauté qui deviendront des amis voir plus pour Esther. On y découvre leur quotidien pendant la guerre.
On sent que l’étau se ressert. La peur est là, les rafles sont de plus en plus fréquentes. Heureusement Louis Deumier est là pour avertir la famille d’Esther. Les Allemands se croient puissants et font de sacrées belles frayeurs à la famille d’Esther. On y découvre les horreurs de la guerre.
Dans la dernière partie nous découvrons toute la vérité sur les secrets et sur les questions que nous nous posons tout au long de ce roman. Je suis contente que des personnes mais aussi des jeunes se soient battus lors de cette guerre. Les gens qui ont défendu les Juifs. Et par contre les gens qui dénonçaient me dégoutent. On se rend compte que certains ne pensent qu’à eux et ça fait peur. Dans ce roman les femmes sont mises en avant par leur courage mais aussi pour leur envie, leur foi de vivre dans un monde en guerre. Ce courage de continuer de vivre chaque jour même avec la peur au ventre.
Merci beaucoup pour cette belle critique fouillée et généreuse ! J’ai adoré la séance d’hier, on ne peut rêver mieux comme baptême pour son livre!
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