Livre : « Le souffle des rêves » de Clarisse Sabard

Note : 9 / 10

Éditions Charleston
552 pages

Quatrième de couverture :

New York, 1987.

Coincée entre un travail de chroniqueuse musicale qui ne lui convient plus et un mari qui voudrait la voir abandonner sa carrière pour devenir mère, Abigail O’Dell a besoin de souffler. Alors qu’elle n’est pas retournée en Irlande depuis l’enterrement de sa grand-mère Lucy, Abby s’envole vers la terre de ses ancêtres, dans l’espoir que ce retour aux sources lui permettra d’obtenir des réponses sur son passé familial troublé et de se rapprocher enfin de sa mère qui l’a abandonnée enfant.

C’est en découvrant des cassettes audio enregistrées par Lucy peu de temps avant sa disparition qu’Abby va faire un bond dans le temps et revenir au début du siècle. Car tout a commencé lorsque la jeune Lucy a pris le bateau pour New York…

Mon avis :

Une fois de plus Clarisse Sabard a su me séduire avec son avant-dernier roman. J’ai été séduite de début à la fin. C’est un roman addictif où on passe par toutes les émotions.
Avec Abigail nous sommes plongé dans les années 1910 quand sa grand-mère avait 8 ans. Elle lui raconte le témoignage d’une vie de dur labeur. Qu’elle sait toujours relever malgré les nombreuses chutes. Ce roman m’a fait verser quelques larmes.
C’est un roman qui est une ode à la vie et à l’amour. Malgré toutes les embûches de ses trois générations de femmes elles ont toujours réussi à affronter leurs démons.
On a du mal à lâcher ce roman car il y a des rebondissements au fur et à mesure. Parfois j’étais tellement prise dedans que je parlais toute seule en faisait des « oh mon Dieu » ^^ comme si les personnages étaient avec moi et ils me racontaient leur vie.
J’en ai appris aussi un peu plus sur l’histoire de l’Irlande. Je ne savais pas que dans les années 1910 l’Irlande à connu une famine assez tragique.
Nous découvrons également au cours de ce roman que la mafia, les gangs font régner la terreur dans certains quartiers de New York.
Je ne peux que vous le recommander car on passe un délicieux moment.